Soupe de courgettes au pistou

"Eh mais c'est super bon...des soupes comme ça je veux bien que tu m'en fasses!"

Cet aveu fait dans la douceur d'un riad n'est évidemment pas tombée dans l'oreille d'une sourde. De retour j'ai récupéré et adapté une recette réalisée au Mas des Colverts, aux Saintes-Maries de la Mer.

Crème de courgettes mi-cuites au basilic et à l'huile d'olive

800g de courgettes

4 gousses d'ail

1/2 carré de bouillon de volaille (ou bien sûr du bouillon maison)

1/2 botte de basilic (j'ai utilisé du pistou)

quelques branches de persil plat

graines de coriandre

sel (de Camargue, évidemment)

huile d'olive



Couper les courgettes en petits morceaux. Ecraser l'ail.

Mettre un peu d'huile à chauffer avec une pincée de graines de coriandre.

Ajouter les dés de courgettes, l'ail et bien remuer sur feu vif.

Mouiller à hautuer (ne pas noyer) avec de l'eau, ajouter le bouillon (ou verser le bouillon, donc), faire chauffer quelques minutes avec le persil et le basilic (ou le pistou)

Dès que les courgettes sont cuites tout en restant fermes au toucher, couper. Roger Merlin place même le récipient de cuisson dans des glaçons, j'ai pas poussé jusque-là...

Mixer l'ensemble, ajouter un peu d'huile d'olive de bonne qualité, 1 trait de citron et rectifier l'assaisonnement en sel et, si vous êtes bien équipée, de la coriandre passée au moulin (pilonée, ça va bien aussi).
Pour l'onctuosité, et pour rigoler, j'ai aussi ajouté une vache-qui-rit marocaine. Oui oui, décidément, elle se marre dans toutes les langues celle-là !

Pour faire classe, j'ai aussi ajouté une tuile de parmesan (attention à ne pas l'immerger trop tôt, sinon elle ramollit), et servi avec une crème au pistou, parce que bon, faut pas déconner, quand même...