Bonnes feuilles d'automne

On ne se refait pas. Même au plus fort de la tourmente gastrique, du temps pas si lointain où mes repas consistaient en une cuiller à café de basmati, j'ai continué à feuilleter des livres de cuisine. Un des plus grands petits plaisirs de cette période consistant à rêver à ce qu'un jour, je mangerai à nouveau. Ouais, moi et mon ventre on n'est pas forcément synchro.

Il y a eu les vieux Elle à table, avec des merveilles qu'on avait laissées passer les saisons précédentes. Cette année, on ne nous la ferait pas, IL FAUT reprendre du poids.

Gâteau orange muscovado (une de mes obsessions du moment), moelleux, goûteux, top.

Mon ami le Frenchie at home, parfait pour ces temps de coookcooning forcé. J'ai changé de chapitre avec bonheur.

Coing, crème de marron, cacao. Wow.

Et puis il y a eu les bonnes surprises de la boîte aux lettres. J'ai rêvé de grandes tablées sur les Recettes de vendangeurs, touchant carnet en mode Hipstamatic d'Isabelle Guichard, viticultrice à Uchaux, qui au vu de sa popotte devrait voir exploser les demandes de contrat en septembre prochain.

Et puis, et puis... la bible est arrivée. Celle dont j'attendais la version française depuis ce post de ma pote au feu new-yorkaise.

Le livre de cuisine qui n'en est pas un, Le répertoire (non exhaustif) des saveurs. La caution intellectuelle de mes élucubrations légumières. L'ouverture d'un immense champ des possibles, et du chemin de la guérison. Tiens bon, mon petit foie.

En plus, on a de la main d'oeuvre. 

Tourne, tourne, petit moulin grande roue des saveurs... On revient bientôt avec de nouvelles idées approuvées par Niki.