Je l'ai fait, et je suis même pas obligée de faire de la pub pour Mir Vaisselle. Juste pour un incroyable domaine des Alpilles où je me suis retrouvée il y a quelques semaines, entre chefs et journalistes à donner des notes à six entrées et six plats en accord avec deux flacons de Dalmeran (appellation Baux-de-Provence).
Loin des poncifs télégéniques, c'est marrant de voir comme un jury s'enrichit de lui-même, l'un mettant l'accent, ou simplement les mots, sur une sensation fugace (mais qui peut s'inscrire si longtemps dans la mémoire quand l'émotion est là). Avec un petit effet d'entraînement, qui nous a fait nous emballer en choeur pour les assiettes de Philippe Houy (restaurant Christian Etienne, Avignon) : tielle, poulpe et tartare de langoustine sur le rosé 2012, pigeon aux huîtres, asperges et morilles sur le rouge 2007, avec un twist de poivre sud-africain dont mon petit doigt me dit qu'on a le même fournisseur.
Il y a eu aussi d'autres belles choses que je ne peux vous détailler plus précisément aujourd'hui, mon carnet ayant été victime des velléités de gribouillage d'une artiste de 80 cm.
Ce que je retiens surtout c'est la gamme de pistes suivies pour jouer l'accord un vin à l'harmonieuse complexité : échos insoupçonnés, unissons fugaces, résonances persistantes comme celles qui ont emporté nos palais.
Je vous laisse donc avec quelques visuels, mais ça ne vous dira pas ce que ça donnait sur ces quilles, la réglisse, le pamplemousse...
Go to Dalmeran.
Merci Béatrice, Aurélie, Estérelle...
1 commentaire:
Waouhh!! comment ça vous fait saliver de voir tout ça!!!
J'aimerais bien être jury moi aussi:-))....( pas à Top Chef....)
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