Affichage des articles dont le libellé est léger. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est léger. Afficher tous les articles

mardi 21 septembre 2010

Septembre, en attendant... Le Portugal, et une mousse toute douce tonka-mascarpone, melon rôti à la fleur d'oranger (big news inside)

Difficile de trouver une brillante accroche pour le billet-marronnier retour de vacances, surtout quand on arrive après tout le monde... Oui, parce qu'on est comme ça, nous. Juillettiste ou aoûtien, ça nous paraît d'un triste... Septembriste, c'est beaucoup plus engagé: comme les vieux, on fuit les niards braillards et le cagnard en trimant tout l'été, c'est beaucoup plus classe. Sauf que notre snobisme rencontrera d'ici 2014 un obstacle de petite taille (mais qui devrait avoir les traits plus doux que Nicolas 1er). Cocotte pondra une petite dinde début 2011.


Donc, en attendant de crouler sous les mazeltov et peut-être exploser le record de commentaires de ce modeste blog*, le Portugal.


Plus jamais à ce mot je ne penserai morue, mais bien plutôt pasteis.

Il y a un avant et un après ces petites choses-là (ça marche pour la ponte aussi, il paraît, je sais, merci). Avant, on lit des choses ça et là. Mais il faut vivre ce moment où on s'enfonce dans ce flan aérien, en même temps que ça croustille sur les côtés (oui, y a des choses qui s'arrangent pas avec les hormones...).

Le porto en revanche, du coup, je peux pas trop vous en parler. Juste que j'ai appris que ce n'était absolument pas du vin cuit, mais du gros rouge additionné de brandy. Les Anglais trouvaient le pinard un peu raide, à l'époque.

Un petit pasteis, pour la peine?
Ce peuple a vraiment la religion de la pastelaria. A mi-chemin entre café et salon de thé, on peut y prendre un espresso ultra-serré au comptoir en allant bosser, ou prendre le goûter entre mamies. Mais toujours avec un pasteis de nata. D'ailleurs on a testé d'autres pâtisseries, c'était très en-deçà.
Comme ces monstrueux faux croissants briochés... Etonnant de la part de gens qui par ailleurs maîtrisent aussi bien la pâte feuilletée...

En revanche, dans la série j'assume-mes-clichés-je-veux-aller-dans-la-carte-postale, j'ai eu droit à mon tramway jaune bringuebalant. Avec des vraies mémés dedans, et des gens qui font semblant de pas voir que tu couves.


Et des chats cabots, comme partout...



... et des tags rigolos


Pour les pasteis, je vous suggère d'aller faire un tour là.
En attendant de les maîtriser, une petite mousse toute douce et légère qui sent encore un peu l'été...





Pour 4 verres:
200g de mascarpone
2 blancs d'oeuf
1 CS de sucre
1 yaourt
fève tonka
1 petit quart de melon
1 CS d'eau de fleurs d'oranger
1 CC de miel

Battre les blancs avec une pincée de sel.

Fouetter le mascarpone avec le sucre, ajouter le yaourt, et râper un peu de fève tonka.

Mélanger délicatement les deux préparations, verser dans des verres et laisser prendre un peu au frais.

Avant de servir, découper quelques fines tranches de melon, les faire rôtir quelques instants de chaque côté à la poêle dans le miel, déglacer avec la fleur d'oranger. Déposer sur la mousse.


* Je prends le risque qu'ils diminuent encore et cède à la tentation de la page Facebook. Z'êtes fan (warf?) Cliquez dans la colonne de droite pour suivre mes élucubrations de plus près...

A part ça, certaines le savent, y a concours. De photo culinaire. Sur le thème du végétal. A gagner, un repas chez Passard, avant que je fasse des petits pots au potimarron...

On a droit à trois propositions, et comme j'arrivais pas à me décider...

La tarte aux carottes façon... Passard, remember.


Les radis plantés dans le pesto de courgettes (même billet très potager)...


... ou en salade girly, avec glace betterave-cranberries.

Wish me good luck!

jeudi 12 août 2010

L'été en pente douce... deux shots de fraîcheur pour se maintenir : gaspacho de concombre et cheesecake matcha/citron

Dans mon cher boulot, donc, au mois de juillet, de la culture, on t'en fait bouffer jusqu'à l'écoeurement. Ou l'hystérie.

En août, c'est soudainement la pénurie. Plus d'empotés dans le parking, plus de spectacles de marionnettes à 9h du matin. Plus de mauvaise pizza (au mieux) avant d'aller s'entasser dans un gymnase, plus de soirées à se geler en robe de soirée et couverture polaire parce-que-les-Romains-pensaient-à-tout-mais-pas-au-mistral.

A la place, AOUT. Le non-mois, la terreur des journalistes tout désemparés de pouvoir, un jour de travail, rentrer se faire eux-mêmes une salade de pâtes dont ils ont la totale maîtrise, et la manger devant ce qu'il reste du journal télévisé.

Face à ce néant, y en a qui cherchent des poux dans la tête des petits copains, et on se marre bien.

Y en a d'autres qui en profitent pour mettre la gourmandise au menu de leurs éditions. FRG qui me ferait presque lever le samedi matin. Plus surpenant (ma brosse à dents en a dérapé), le sensuel Inaki, comme ça, (de) bon matin. C'est pas chez Demorand que ça serait arrivé, ça...

Vous imaginez donc bien que je suis de ceux-là. La tournée des boulangeries, la série "la gourmandise du jour", le je-me-suis-cachée-pour-vous-dans-les-cuisines-d'un-grand-resto, c'est pour moi. Ainsi, je tiens le coup.



Mais quand même. Le sevrage était trop brutal. Et alors que je me réhabituais tout doucement à faire cuire des trucs moi-même, on a replongé: pris la voiture sous un soleil de plomb pour aller traîner dans des hangars arlésiens, parce que tu comprends, on n'avait pas tout vu.

Signe que j'étais quand même sur la pente ascendante, on a délaissé Rabanel pour s'aventurer rue des Porcelets (ça s'invente pas), au Gibolin.


Salade de poulpes au fenouil pour l'affreux...





Pressé d'aubergines et poivrons...






Salade de cocos au pistou.



Et malgré mon accoutrement stetson-aviator-canon autour du cou, qui ne laisse en principe qu'une alternative : journaliste et/ou touriste, on m'a demandé, pour la première fois (à part à Deauville, où c'était une question de circonstance, of course) si j'étais DU METIER. Bon, je pense que c'est surtout du à l'étendue du champ lexical employé pour décrire la qualité de la ratatouille, mais quand même, j'en suis encore toute retournée...


A part ça, à Arles, y a une lumière qui écrase tout sauf les gosses...





Mistral qui veille...


Mais surtout, on peut y faire des photos de jolies filles qui prennent des photos de jolies photos...

... dans des friches avec des trucs très certainement mis là exprès pour qu'on les photographie.




Avant que ça ne dégénère, je m'en vais me mettre au vert d'ici quelques jours au pays de la morue (et des pasteis!), après un petit réapprovisionnement en précieuses boîtes vertes.


Je vous laisse avec deux petits shots de fraîcheur.


Gaspacho de concombre


2 concombres


1 grosse CS de chèvre frais


1 gousse d'ail


1 trait de vinaigre


sel, poivre, baies roses


Eplucher les concombres, en vider un (sinon ça fera trop flotte). Mixer avec le reste avec l'ail, le chèvre, le vinaigre. Saler, poivrer. Remettre au frais, parsemer de baies roses. That's all, folks!

Comme un cheesecake matcha-citron

Pas de flemme de base comme dirait l'autre, mais une pénurie de biscuits dignes d'en être, combinée à une envie de légèreté (d'où l'oeuf en moins, aussi) ...

400g de ricotta

1 grosse CS de fromage blanc

1 oeuf

60g de sucre

1 CC de matcha

1 petite CS de lemon curd (Albert Ménès)

Bien essorer la ricotta. La détendre à la fourchette. Ajouter le fromage blanc, le sucre, l'oeuf, en fouettant bien. Prélever une partie et la mélanger dans un bol avec le lemon curd. Ajouter le matcha dans le reste. Verser la préparation verte dans des verres qui explosent pas, ajouter la jaune et faire quelques mouvements de cuiller pour un effet marbré. Enfourner à 180°C pour une grosse demi-heure, en piquant dès que ça gonfle pour éviter l'effet cratère. Laisser reposer un peu, filmer et mettre au frais plusieurs heures.

Se répéter que les vacances arrivent...

jeudi 15 avril 2010

Le potager parle pour moi : la tarte aux carottes roulées façon Passard à la fève tonka, le sorbet carottes-pomme gingembre, et d'autres choses encore

Je... j'suis pas inspirée.

Je vous aurais bien parlé de la joie incommensurable (mais ô combien éphémère) que me procure ma victoire sur le K2 du linge à repasser, réduite à néant au fil de 42 épisodes de Plus belle la vie. Mais comment dire... J'ai pas de tag "Vis ma vie de ménagère", et puis bon voilà quoi.


J'aurais pu m'étonner que la sortie chez Nature & découvertes d'un parfum au yuzu et à la fève tonka crée pas plus le buzz chez les foodistas. Mais j'ai peur que ça n'intéresse qu'une infime partie de mon modeste lectorat, et que ça fasse fuir le reste.
Pour info quand même, on trouve aussi sur le net un savon au yuzu-que-c'est-bon-pour-les-peaux-stressées. N'empêche que le prix a de quoi faire perdre la sérénité: 80€ les 70g. Je vous parle même pas du gommage, qui vaut le prix d'un repas chez Noma. Au fait Cookie, c'est quand que tu nous racontes?!

J'aurais pu encore dégoiser sur la Louise, mais je suis pas encore allée voir le film, ce serait pas très fair-play (et c'est très sexy, le fair-play, paraît).


J'aurais pu vous parler de Passard, qui doit être très inspiré en ce mois d'euphorie dans le potager, mais j'y suis jamais allée... moi. Ni chez Le Bec, ni chez Sulpice, et encore moins chez Redzepi. Cookie c'est quand que tu racoontes? N'empêche qu'ils se sont tous invités chez moi (j'avais rangé la table à repasser et éteint la télé) pour ces petites recettes printanières qui, si elles ne rendent pas disertes, contribuent un peu plus à ce qu'on soit content d'être en avril. C'est déjà ça, comme dirait l'autre, qui nous sort un album autre titre qu'on-dirait-le-début-d'un-article-wiki. J'arrête, j'avais dit que je parlerais pas beaucoup...

Tarte aux carottes façon boutons de rose

L'humeur passardienne, donc. Pour les non-initiés, cet homme il est trop fort avec les fruits et les légumes, même qu'il fait des tartes avec des tranches de pommes roulées en boutons de rose, même que personne il sait comment il fait. A priori, avec les carottes c'est moins galère, mais euh comment dire... un peu, quand même. Si vous vous sentez pas, commencer par la version courgettes de Cookie-c'est-quand-que-tu-racontes?
Il y a aussi un peu de Jean Sulpice, qui lui fait des carottes toutes simples à la fève tonka, avec de l'omble chevalier.

4 feuilles de brick
1 dizaine de carottes
3 CS de ricotta
1/2 citron
huile d'amande douce (ou de pépins de raisin)
fève tonka
sel, poivre

Laver et éplucher les carottes. Faire des tranches les plus longues et les plus fines possibles. Au rasoir à légumes? N'y pensez même pas, j'y ai cassé le mien. Non, avec un bon couteau on se débrouille, sans se couper. Mais en faisant plein de chutes, parce qu'arrivée à la moitié de la carotte, c'est plus trop possible. Mais c'est pas grave, parce que vous pourrez faire d'autres choses avec (voir ci-dessous). Bref, faut le vivre. J'vous jure que ça se passe pas si mal que ça.

Les faire cuire à la vapeur, pas trop longtemps pour qu'elles gardent leur croquant, mais assez pour qu'elles puissent s'enrouler. Un quart d'heure, je dirais. Surveiller.

Mettre les feuilles de brick sur une tôle à tarte, badigeonner d'huile au pinceau, bien aplatir au milieu, faire cuire une dizaine de minutes à 180°C.

Battre la ricotta à la fourchette pour la détendre, ajouter un trait de citron, saler, poivrer. Répartir sur le fond de tarte.

Rouler les tranches de carottes et les planter dans la ricotta. Badigeonner délicatement avec le pinceau huilé, parsemer de fleur de sel et de tonka râpée. Repasser une dizaine de minutes au four.
Vous avez le droit de faire la maligne et de demander un massage à celui ou celle avec laquelle vous la partagez, parce qu'une petite douleur peut survenir au niveau des cervicales, quand même...


Glace pomme-carotte qui va bien

Ma première tentative de glace bonne pour le teint (et moins chère que le savon au yuzu) avait été un échec relatif. Cocotte têtue savait qu'elle n'en resterait pas là. Et devant toutes ces moitiés de carottes, s'est souvenue qu'elle avait une centrifugeuse. Bien lui en a pris: c'est comme ça qu'il faut la faire, la glace à la carotte. Avec du jus.

Du coup pour les proportions, c'est un peu freestyle, avec les carottes plus le jus d'une pomme on était à peu près à 50 cl. J'ai ajouté un peu de gingembre, et ce qu'il restait de la pomme après extraction. Pour le sirop, j'ai fait 60g de sucre/60g d'eau. J'ai ajouté un sachet de stabilisateur et bien laissé prendre au frais avant de passer en sorbetière.
Tip top. Ici avec de la neige de yaourt (un yaourt congelé, gratté à la fourchette), et des miettes de speculoos.

Avec le reste de carottes après extraction, j'ai fait les muffins du Cookie -- c'est quand que tu racoooontes? --. Même si oui, j'aime me perdre dans tes archives...


Crème de courgettes au basilic
Le Bec a bien fait d'aller faire un tour à Naples. Parce qu'il en a rapporté un truc auquel une gourdasse comme moi n'avait pas pensé. Pour ne pas avoir un truc lavasse, il faut presser les courgettes...

2 courgettes
1 branche de basilic
1 gousse d'ail
huile d'olive
sel, poivre

Laver les courgettes, les couper en gros morceaux. Saler, poivrer, faire cuire un peu à la vapeur (une dizaine de minutes). Laisser un peu refroidir, puis presser dans un torchon pour extraire le maximum d'eau. Mixer avec l'ail et le basilic, ajouter un peu d'huile d'olive.

Servir bien frais pour tartiner. Ou planter des radis comme Monsieur Redzepi (lui il fait ça dans de la terre constituée de pain noir et de fromage frais -- Cookie c'est quand que tu racooontes? --. Moi j'ai planté dans le gazon, parce que je trouvais ça joli aussi. Et c'est bon.

Pesto de fanes de radis

Enfin, sur le thème rien ne se perd tout se transforme je suis trop tendance, un pesto de fanes de radis. Les fanes lavées et grossièrement coupées, mixées avec une gousse d'ail, un peu de parmesan, un trait de citron, le tout monté à l'huile d'olive. Puissant.


Ah et si quand même, une petite info: la sortie prévue en septembre dans toutes les bonnes librairies tables d'un magazine qui s'annonce transcendant, allez donc zyeuter .

Et s'il vous reste encore des carottes, y a toujours le carrot cake, ou cette terrine printanière tout en légèreté...
Les courgettes, on peut aussi en faire des carrés à la brousse ou un joli carpaccio maintenant que vous êtes bien entraînée à faire des tranches très très fines...

lundi 15 mars 2010

Mes coiffeuses et moi, et la tentative gastro d'onze heures moins le quart: butternut, Saint-Jacques, sel au cacao, chips de betterave, citron confit

(Et le grand retour du salé on the blog. Parce que non, je ne mange pas que des panna cottas. Mais comme on dîne à l'heure où tout le monde dort -- notez la blagounette dès la deuxième phrase, ça commence très fort --, il fait un peu noir, et on a trop faim pour transformer le salon en studio photo. Donc les plats sont vite catalogués not bloggables. Je fais une exception, les photos sont un peu indignes, mais le plat était bankable, trust me).

A part ça, je voulais partager avec vous mon problème capillaire (oui, z'avez le droit de titiller la souris pour passer directement à la recette...) Mais ne vous inquiétez pas, c'est pas rapport à ce p... d'épi -- mes parents ont pas parfaitement géré le cocktail génétique, mais je leur en veux pas -- et à cette mèche rebelle qui doit pourtant impérativement couvrir cette p.. de bosse.

Mon problème concerne mes relations humaines délicates avec celles qui s'occupent de ma frange. Non parce qu'autant, la masseuse, c'est clair, tu lui parles pas, c'est pas l'idée. Autant la coiffeuse, en principe, elle parle. Et pas que de l'anatomie de mon front ou des trucs blancs, là, sur les tempes (ça j'ai du mal à en parler). Et ça fait au moins aussi mal à la tête que quand elle tire comme une folle en te faisant un brushing que tu vas tout défaire à peine sortie.

La coiffeuse a toujours été, vous le savez, une météorologue experte (bizarrement, sans jamais s'étendre sur le fait que ce p... de mistral, ça craint pour les cheveux). Aujourd'hui la crise en fait une macroéconomiste difficile à contredire.



Y en a pourtant qui y arrivent. L'affreux m'assure qu'avec lui, elle insiste pas. La méthode consisterait à répondre extrêmement froidement au premier constat météorologique, et la coiffeuse s'arrêterait là. Troquerait ses "ah, c'est dur en cemoment, hein?" contre quelques "un peu plus court là, M'sieur?". Imparable.



Moi, j'sais pas faire ça. Je suis bien embêtée de ne pouvoir invoquer la déformation professionnelle -- les gens ont toujours quelque chose d'intéressant à raconter tout ça tout ça -- pour me justifier. Et je suis bien obligée de reconnaître que là aussi, ça doit être dans mon patrimoine génétique, j'ai une très très grande capacité à causer météo avec des inconnus.


Et faut croire que j'aime ça. Car j'ai fait un étrange constat. Il y a pire qu'une coiffeuse qui ne s'arrête pas: une coiffeuse qui parle pas. Oui, j'ai vécu un grand moment de solitude sous les doigts d'une silencieuse. J'ai essayé la météo, zéro. La cuisine, avec mon Régal sur les genoux. Que nenni.


Nouveau marketing Biguine: oubliez tout ce que vous appris au Centre de formation aux conversations inintéressantes (cf Boulet). N'emmerdez pas les clients. Même s'ils essaient.


J'ai changé de salon. Raconté la glauquitude de ma dernière coupe à la brunette, sidérée. On a disserté sur la structure de nos franges respectives (j'adoore intellectualiser sur ce genre de trucs). Parlé de plein d'autres trucs vachement intéressants que je tairai ici. Savez, un peu comme les gens sympas dans le train. Tu peux leur raconter ta vie parce que tu les reverras jamais. Donc faut que je rechange la prochaine fois. C'est con, elle avait bien bossé, j'avais pas du tout l'air d'une pute à frange.



Alors, dans ces assiettes, y avait bien tout ce qui figure dans le titre, même si ça se voit pas sur la photo. J'ai évidemment pas tout fait d'un coup, je vous laisse vous organiser et gérer les proportions, sachant que ça peut faire plat principal ou entrée...



Chips de betterave



Eplucher une betterave crue, taillez comme vous pouvez des tranches fines avec un rasoir à légumes, ou avec votre mixeur, si vous avez une fonction pour ça. Les disposer sur du sopalin sans qu'elles se chevauchent (c'est important), en mettre un autre par-dessus et presser pour bien les essuyer. Les passer dans la farine et bien secouer pour qu'il n'y ait pas de résidus. Faire frire dans la friteuse ou à la poêle dans beaucoup d'huile bien chaude. Réserver sur un sopalin. J'ai pas salé, et j'ai pas franchement regretté.



Butternut



Elle figurait sous deux formes. En crème (sans crème, btw) et en tranches presque crues revenues dans de l'huile de sésame. Pas très intéressant à part pour le contraste des textures. Sinon, pour la crème, c'est comme dans la chicissime assiette de légumes du Cookie: cuit à la vapeur, salé poivré, écrasé à la fourchette, allongé avec un peu d'eau.

Saint-Jacques au sel & cacao

Les Saint-Jacques sont juste rôties dans une poêle avec un poil (warf d'huile d'olive), disposées sur la butternut bien chaude et saupoudrées d'un mélange de fleur de sel (au besoin un peu écrasée au mortier), et de cacao. Ici, des copeaux de bâtons kako martiniquais, sinon je pense qu'avec du cacao amer en poudre ça le fait tout à fait. Grave. J'avais vu ça chez Trish je crois. Sur les Saint-Jacques, ça fonctionne à merveille. Truly, madly...

Pour le reste, j'ai tenté un caramel avec l'eau de cuisson de la betterave, mais je peux pas en parler, je l'ai fait cramer.

Et si comme moi vous avez une belle-mère sur la Côte et des bocaux de citrons confits (au sel) à gogo, allez-y.

By the way, j'allais oublier une information de la plus haute importance. J'ai vaincu la pâte à choux. Mon nouvel ennemi, le fondant.

Et sinon, entendu à Deauville sur les télés retransmettant des images de Paris des chefs, William Ledeuil m'avait mis la puce à l'oreille avec son aïoli au gingembre. Je l'ai fait faire à un intégriste, c'est top mais c'est le nouveau sujet de désaccord après le yuzu.

Et dernière chose: cette photo a été prise dans le Sud de la France, le 10 mars 2010. Y a plus d'saison ma pov'dame, les coiffeuses ont raison...

vendredi 1 juin 2007

Terrine mosaique pour Lavande


ça, ça devrait te plaire, lavande. C'est une vieille recette minceur de ma maman... Comme je travaillais ces jours-ci, c'est elle qui l'a fait et m'a envoyé les photos. Et le pire, c'est qu'elle dit avoir stressé comme pour un exam, et qu'elle complexe... Vous êtes d'accord avec moi, hein, c'est n'importe quoi, elle est magnifique sa terrine non?

4 petites courgettes
3 carottes
1 fromage de chèvre frais (200g en principe)
200g de fromage blanc
3 oeufs

Laver les courgettes, les couper en 4 dans le sens de la longueur, idem pour les carottes. Faire pocher dans de l'eau bouillante salée, avec un peu de bicarbonate de soude pendant 5 minutes, égoutter. Sinon, au cuit-vapeur (il faut que les légumes restent fermes).
Préchauffer le four th6, préparer un bain-marie.
Dans un saladier, battre au fouet les oeufs avec le fromage blanc et le chèvre écrasé à la fourchette, assaisoner.
Remplir un moule de couches de fromage et de baguettes de légumes. Enfourner pour 40-50 minutes.
Laisser refroidir dans le four éteint.
Se sert avec un coulis de poivrons ou de tomates.